
Femme nue agenouillée
BOURRON Marie-Josèphe (1931-2012)
« Femme nue agenouillée ». Épreuve en bronze à patine verte, fonte d’édition moderne à cire perdue de Delval, cachet de fondeur. Signée, marquée « VII/VIII » et n° 2.68. Haut. 34,5 cm
En savoir plus sur l'artiste :
Marie‑Josèphe Bourron (1931–2012)Repères biographiques1931 — Naissance à Grenoble (Isère), France.1947–1965 — Vie familiale et déplacements (Grenoble → Tarbes → Bordeaux). Découverte du modelage et de la terre (fréquentation d’ateliers, premières expériences).1964–1968 — Installation en région parisienne ; inscription aux cours du soir des Beaux‑Arts de Paris.1972–1978 — Formation/approfondissement à l’École des Beaux‑Arts de Paris, atelier d’Étienne Martin.À partir de 1974 — Débuts d’exposition (notamment Salon des Indépendants), puis nombreuses participations en France et à l’international (Allemagne, Suisse, États‑Unis).Années 1980–2000 — Développement d’un corpus en bronze, marbre, terre cuite ; expositions personnelles et collectives ; tirages en fonderie (dont Coubertin/Ateliers Saint‑Jacques).2012 — Décès à Paris.Démarche et esthétiqueUne sculptrice du corps : le nu féminin domine (figures assises, agenouillées, torses, bustes). Les volumes sont pleins, les silhouettes tendent vers l’intemporalité ; le fini des surfaces (polies, vibrées ou patinées) accentue la présence sensuelle du modèle.Réalisme sensible : fidélité aux proportions et à l’anatomie, mais sans hyperréalisme. La matière reste expressive (stries de modelage, traces d’outil), générant des lumières vivantes.Matériaux et techniques :Bronze (cire perdue), patines brunes, vertes ou bicolores ; tirages limités (séries 1/8 + EA) ; fonte chez Coubertin notamment.Marbre, pierre : taille directe pour des pièces plus rares.Terre cuite / plâtre : terres d’études, épreuves de travail, grands plâtres préparatoires.Thèmes récurrents :La figure féminine dans la pose méditative ;Le couple (étreinte, figures accolées) ;Le buste (portraits, caractères) ;Des éléments-parties (ex. une main) traités comme sujets autonomes.Lectures critiquesIntimité et présence : la posture, plus que l’expression faciale, porte la charge émotionnelle ; les corps deviennent des paysages de volumes.Classicisme moderne : langage figuratif hérité de la tradition française (Rodin/Maillol/Despiau), réinvesti par une sensualité de surface contemporaine.Chronologie sélective (expositions & étapes)1974 — Salon des Indépendants, Paris (première participation connue).Années 1970–1980 — Salons parisiens, galeries françaises ; débuts de diffusion en Suisse et en Allemagne.1987 — Présentation en galerie parisienne (ex. Lise Cormery, mentionnée dans plusieurs notices).1988 — Présence à Chicago (Galerie Jacques Baruch) dans un contexte d’expositions consacrées au corps et au jazz.1990–2000 — Déploiement de séries de bronzes (bustes et nus féminins), patines différenciées ; travail régulier avec des fondeurs reconnus (dont Coubertin).2000–2010 — Consolidation du corpus ; tirages tardifs d’œuvres emblématiques ; circulation sur le marché de l’art européen.NB : cette chronologie est conçue comme trame évolutive ; à compléter selon les archives d’exposition et catalogues.Œuvres et séries (échantillon)L’étreinte (bronze, parfois double patine). Sujet de couple accolé, volumes soudés, lecture en ronde-bosse et contre-formes.Bustes (bronze) : portraits féminins, modelé marqué, patines sombres ; certains tirés 2/8 et EA ; signatures MJ BOURRON, cachets de fonderie (ex. Saint‑Jacques / Coubertin).Main (bronze patiné vert) : étude isolée de la main, traitée en sculpture autonome.Nus féminins (assis, agenouillés, torses) : variations d’échelle (≈ 15 à 50 cm), patines brunes/cuivrées, séries limitées (1/8, EA).Chaque pièce se décline en tirage limité, avec numérotation (1/8) et épreuves d’artiste (EA), parfois assorties d’un numéro d’inventaire d’atelier.Marques d’atelier et fontesSignatures : « MJ BOURRON », « M‑Jo Bourron », parfois gravées à la base ou au revers.Fonderies : Ateliers Saint‑Jacques – Fonderie de Coubertin (poinçon « coquille Saint‑Jacques »), et autres fondeurs selon périodes.Patines : brune nuancée, vert antique, bicolore (ex. couples à patines différenciées).Bibliographie & ressources (à intégrer)Catalogues de salons et d’expositions (Paris, Suisse, Allemagne, USA).Archives de fonderie (Coubertin) : fiches de tirage/poinçons.Notices de vente (Drouot, Delon‑Hoebanx, Millon, Lucien Paris, etc.).Ressources en ligne : sites de galeries, bases de données (MutualArt, Proantic, Artsper), site d’atelier/archives familiales.
Marie‑Josèphe Bourron (1931–2012)Repères biographiques1931 — Naissance à Grenoble (Isère), France.1947–1965 — Vie familiale et déplacements (Grenoble → Tarbes → Bordeaux). Découverte du modelage et de la terre (fréquentation d’ateliers, premières expériences).1964–1968 — Installation en région parisienne ; inscription aux cours du soir des Beaux‑Arts de Paris.1972–1978 — Formation/approfondissement à l’École des Beaux‑Arts de Paris, atelier d’Étienne Martin.À partir de 1974 — Débuts d’exposition (notamment Salon des Indépendants), puis nombreuses participations en France et à l’international (Allemagne, Suisse, États‑Unis).Années 1980–2000 — Développement d’un corpus en bronze, marbre, terre cuite ; expositions personnelles et collectives ; tirages en fonderie (dont Coubertin/Ateliers Saint‑Jacques).2012 — Décès à Paris.Démarche et esthétiqueUne sculptrice du corps : le nu féminin domine (figures assises, agenouillées, torses, bustes). Les volumes sont pleins, les silhouettes tendent vers l’intemporalité ; le fini des surfaces (polies, vibrées ou patinées) accentue la présence sensuelle du modèle.Réalisme sensible : fidélité aux proportions et à l’anatomie, mais sans hyperréalisme. La matière reste expressive (stries de modelage, traces d’outil), générant des lumières vivantes.Matériaux et techniques :Bronze (cire perdue), patines brunes, vertes ou bicolores ; tirages limités (séries 1/8 + EA) ; fonte chez Coubertin notamment.Marbre, pierre : taille directe pour des pièces plus rares.Terre cuite / plâtre : terres d’études, épreuves de travail, grands plâtres préparatoires.Thèmes récurrents :La figure féminine dans la pose méditative ;Le couple (étreinte, figures accolées) ;Le buste (portraits, caractères) ;Des éléments-parties (ex. une main) traités comme sujets autonomes.Lectures critiquesIntimité et présence : la posture, plus que l’expression faciale, porte la charge émotionnelle ; les corps deviennent des paysages de volumes.Classicisme moderne : langage figuratif hérité de la tradition française (Rodin/Maillol/Despiau), réinvesti par une sensualité de surface contemporaine.Chronologie sélective (expositions & étapes)1974 — Salon des Indépendants, Paris (première participation connue).Années 1970–1980 — Salons parisiens, galeries françaises ; débuts de diffusion en Suisse et en Allemagne.1987 — Présentation en galerie parisienne (ex. Lise Cormery, mentionnée dans plusieurs notices).1988 — Présence à Chicago (Galerie Jacques Baruch) dans un contexte d’expositions consacrées au corps et au jazz.1990–2000 — Déploiement de séries de bronzes (bustes et nus féminins), patines différenciées ; travail régulier avec des fondeurs reconnus (dont Coubertin).2000–2010 — Consolidation du corpus ; tirages tardifs d’œuvres emblématiques ; circulation sur le marché de l’art européen.NB : cette chronologie est conçue comme trame évolutive ; à compléter selon les archives d’exposition et catalogues.Œuvres et séries (échantillon)L’étreinte (bronze, parfois double patine). Sujet de couple accolé, volumes soudés, lecture en ronde-bosse et contre-formes.Bustes (bronze) : portraits féminins, modelé marqué, patines sombres ; certains tirés 2/8 et EA ; signatures MJ BOURRON, cachets de fonderie (ex. Saint‑Jacques / Coubertin).Main (bronze patiné vert) : étude isolée de la main, traitée en sculpture autonome.Nus féminins (assis, agenouillés, torses) : variations d’échelle (≈ 15 à 50 cm), patines brunes/cuivrées, séries limitées (1/8, EA).Chaque pièce se décline en tirage limité, avec numérotation (1/8) et épreuves d’artiste (EA), parfois assorties d’un numéro d’inventaire d’atelier.Marques d’atelier et fontesSignatures : « MJ BOURRON », « M‑Jo Bourron », parfois gravées à la base ou au revers.Fonderies : Ateliers Saint‑Jacques – Fonderie de Coubertin (poinçon « coquille Saint‑Jacques »), et autres fondeurs selon périodes.Patines : brune nuancée, vert antique, bicolore (ex. couples à patines différenciées).Bibliographie & ressources (à intégrer)Catalogues de salons et d’expositions (Paris, Suisse, Allemagne, USA).Archives de fonderie (Coubertin) : fiches de tirage/poinçons.Notices de vente (Drouot, Delon‑Hoebanx, Millon, Lucien Paris, etc.).Ressources en ligne : sites de galeries, bases de données (MutualArt, Proantic, Artsper), site d’atelier/archives familiales.