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Grand Torse de femme

Torse de femme, 1945-1946. Epreuve en bronze à patine brun vert. Fonte posthume à la cire perdue Coubertin. Signé “Margaret Cossaceanu” et numéroté 2/8 (sur l'avant de la cuisse droite) Cachet du fondeur et millésime. H : 114 cm L : 36 cm P : 32 cm C'est l'une des pièces les plus importantes de l'oeuvre de Marguerite Lavrillier-Cossaceanu.
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Marguerite LAVRILLIER-COSSACEANU (1893-1980) Torse de femme, 1945-1946. Epreuve en bronze à patine brun vert. Fonte posthume à la cire perdue Coubertin. Signé “Margaret Cossaceanu” et numéroté 2/8 (sur l'avant de la cuisse droite) Cachet du fondeur et millésime. H : 114 cm L : 36 cm P : 32 cm C'est l'une des pièces les plus importantes de l'oeuvre de Marguerite Lavrillier-Cossaceanu. Il semble que le modèle en plâtre de ce buste ait été exposé au Salon d'Automne de 1946 (n° 812), puis au Salon d'Automne de 1962 (n° 414). L'épreuve en bronze acquise en 1955 (AMS 390), conservée par le musée d'art moderne de la ville de Paris, a été fondue par Susse en 1949. Il a été présenté au Salon d'Automne en 1949 (n° 851) et lors de l'exposition organisée par la galerie Bernheim-Jeune en 1952. Enfin, l'oeuvre est apparue à l'occasion de la Biennale des formes humaines qui s'est tenue au musée Rodin en 1968. « Sa science et ses grands dons spontanés la placent au premier rang parmi la jeune statuaire moderne » écrit Antoine Bourdelle en 1928, à propos de celle qui fut son élève à l'académie de la Grande Chaumière à partir de 1922 avec Germaine Richier et Alberto Giacometti, puis sa collaboratrice jusqu'à sa mort en 1929. Parallèlement, elle devient l'élève et la praticienne de son compatriote installé à Paris, Constantin Brancusi. La jeune femme, née à Bucarest d'une mère professeur de français et d'un père ingénieur, s'est déjà fait remarquer aux beaux-arts de sa ville natale, au sein de l'atelier du sculpteur symboliste Dimitrie Paciuera (1873-1932) puis à Rome. C'est dans la ville éternelle qu'elle rencontre celui qui deviendra son mari, André Lavrillier (1885- 1958), premier grand prix de Rome de gravure en médaille en 1914. Salué par des commandes et des expositions, le travail de Marguerite Lavrillier-Cossaceanu est présent avec une trentaine d'oeuvre dans les collections publiques en France (musées de la Marine, d'Orsay, de la Monnaie, Cité de la musique...) et à l'étranger.